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LE MÉTIER DE BASSE LISSE

 
 

Le métier de basse-lisse se compose essentiellement de deux ensouples, ou rouleaux, maintenues dans un plan légèrement incliné par rapport à l'horizontale à l'aide de deux coterets ou jumelles.
       Les deux ensouples sont distantes d'environ 1,20 m.; la plus éloignée du lissier, sur laquelle est enroulée la chaîne ourdie, est appelée ensouple arrière ou ensouple de réserve. La plus proche du lissier, sur laquelle s'enroulera la tapisserie au fur et à mesure du tissage, est l'ensouple avant ou porte-tissu.
       A l'extrémité des deux ensouples, des roues dentées(frettes) en acier sont en rapport avec des cliquets articulés aux jumelles pour permettre de bloquer la rotation des ensouples.
       Un système nommé jumelle de tension, composé d'un chariot métallique pouvant glisser dans un logement qui reçoit le tourillon de l'ensouple arrière, permet grâce à une vis sans fin de tendre la chaîne.

 
 

metier de basse-lice

Claude-Marie Thibert-Boutou et Agnèsb Masurier
Beauvais 2002
 
 

Chaque ensouple comporte sur toute sa longueur une rainure, la gorge du verdillon, qui reçoit le verdillon, tringle métallique, sur toute sa longueur.
       Les verdillons permettent de fixer la chaîne à chacune des ensouples. Les coterets sont constitués par deux épais plateaux de bois portés par de solides pieds à section carrée.
       Les coterets servent également de support au banc en bois où s'assoit le licier, à la planche à dessin située contre l'ensouple avant, sous la nappe de chaîne, ainsi qu' au camperche qui reçoit dans son coulisseau le sautereau, également appelé toupie.La chaîne est montée sur le métier sous forme d'une nappe bien tendue entre les deux ensouples.
      Les fils de chaîne pairs sont passés dans une même série de lisses, tous les impairs dans une autre série.
       Les bâtons de lisse qui réunissent chaque série de lisses sur une largeur de 40 cm. permettent de faire abaisser une moitié des fils de chaque lame. Les bâtons de lisse sont maintenus solidaires des bâtons de lame par de petites cordes.
      Les bâtons de lame s'accrochent par leur centre, muni d'un crochet, aux branches du fléau du sautereau ,lequel repose dans le coulisseau du camperche . Chaque extrémité du fléau est reliée à chacune des pédales par des ficelles ou des chaînes métalliques.
       En appuyant sur une pédale, une moitié des fils de chaîne contenue dans une lame (40 cm) s'abaisse, permettant de réaliser la première croisure ; la seconde croisure est effectuée de la même façon avec l'autre pédale . Le licier peut ainsi travailler les mains libres, ce qui n'est pas le cas en haute lisse.
      Le licier tasse la laine au bout de trois à quatre duites à l'aide d'un peigne dont les dents doivent être résistantes. La trame est passée à l'aide de la flûte.

 
 

metier de basse-lice

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Information




Angers

Musée Jean-Lurçat et de la tapisserie contemporaine
(voir musées d'Angers)







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